Dessins de Marion Charlet déplacés


Pour des raisons de conservation des dessins de Marion Charlet, ces "dessins sous halogènes" seront visibles pendant le temps de l'exposition Overline III Reflets à la Cave se rebiffe, 45 Promenade Georges Clemenceau, 85100 Les Sables-d'Olonne.

Prenez simplement le passeur au niveau du kiosque à la Chaume, puis suivez le remblais jusqu'à la Cave se rebiffe.

HORAIRES et INFORMATIONS

OVERLINE III REFLETS, 11 Artistes
Julien Grataloup, Anne Charrier , Christophe Fauconnet, Antoine Tarot, Steeve Brown, Jean Hondré, Loïc Bodin, Valérie Donsbecke, Jean Claude Artaud, Julie Susset, Marion Charlet.

Ouvert du mercredi au Dimanche, du 13 juillet au 13 août 2014
vernissage le Samedi 12 juillet à 18h30

Horaires d'ouverture : 10h-13h 15h-19h

Fermés les lundi et mardi sauf le 14 et 15 juillet.
Ouverture exceptionnelle le 14 juillet de 11h à 17 h, et le 15 juillet aux horaires habituels.


Nocturne le Dimanche de 19 h jusqu'à 21h en présence de certains artistes.
Planning des présences des artistes pour les nocturnes du dimanche - Overline Reflets.

13/07: Julie Susset - Marion Charlet - Valérie Donsbecke
14/07: Julie Susset - Valérie Donsbecke -  xavier de maisonneuve : 11h-17h
15/07: Julie Susset - xavier de maisonneuve : 10h-13h 15h-19h

20/07: Julie Susset - Anne Charrier - xavier de maisonneuve

27/07: Jean Hondré - Jean Claude Artaud

3 /08 : Christophe Fauconnet -Jean Claude Artaud

10 /08 : Christophe Fauconnet - Jean Claude Artaud - Marion Charlet


Prieuré Saint-Nicolas, Quai des boucaniers , 85100 LES SABLES D'OLONNE.

JULIEN GRATALOUP




vit et travaille à la Nantes - http://www.juliengrataloup.com/ - contact@juliengrataloup.com


Diplômé de l'école Estienne, Paris.
Il travaille pour la presse française et internationale : Libération, le Monde, La Tribune, Les Inrockuptbles, Courrier International, Télérama, Stratégies, Lire, Enjeux les Echos, Nouvel Observateur, Wall Street Journal, Financial Times, New Yorker...
Pour le corporate : TGV magazine, Epok, Airbus, Gaz de France, France Telecom, RTE mag, Lafarge, Renault, diverses banques et Ministères...

ANNE CHARRIER



vit et travaille à la Roche-Sur-Yon et Nantes -  0609504707  - annecha85@laposte.net

JULIE SUSSET




vit et travaille à Paris -  06 69 57 26 48 - http://juliesusset.com/ - julie.susset@gmail.com

VALERIE DONSBECKE



vit et travaille la Mortagne sur Sèvre -  0251652597- http://www.valeriedonsbecke.net - donsbeckevalerie@aol.com

JEAN HONDRE


Vit et travaille à St Gilles Croix de Vie – 06 18 90 02 18 - http://www.jean-hondre.odexpo.com/ - jean.hondre@orange.fr

STEEVES BROWN




vit et travaille la Nantes-  06.67.19.35.79 - http://www.steeves-j-brown.fr/ - steeves@steeves-j-brown.eu

JEAN - CLAUDE ARTAUD



vit et travaille la Mothe-Achard -  02 51 05 95 00 - http://www.jc-artaud.fr/ -  artaud.jc@orange.fr

CHRISTOPHE FAUCONNET



vit et travaille Nantes -  06.15.22.83.47 - http://faucon.net/ - christophe@faucon.net

Passionné depuis sa tendre enfance par l’univers du dessin et de la BD, Christophe Fauconnet s’est orienté vers des études artistiques, privilégiant en un premier temps les expressions à la mode : installations, photos, video et progressivement, langage numérique. Devenu champion de ce nouvel outil, il gagne sa vie comme développeur multimédia, ce qui contamine rapidement sa pratique artistique.
Ces recherches sur le médium informatique aboutissent à l’élaboration de trames numériques sophistiquées se déformant à l’infini au contact des surfaces photographiques. Les effets plastiques sont chatoyants, mais l’image apparaît toujours voilée, incertaine même si déjà le thème du corps érotisé est à l’œuvre de façon sous-jacente.


En 2006, Christophe change de plan de travail : face à l’écran, il installe une table de dessin, taille ses crayons, recharge ses stylos, découvre les macules de café et fait naître d’étranges indigènes au nez scarifié d’os à moelle. Au delà de leur exotique quotidien, les personnages ne perdent pas une occasion de sacrifier à la grande distribution, particulièrement Lidl, et à l'économie capitaliste en général. Puis ces indigènes et autres squelettes décharnés laissent la place à de puissantes femmes joyeusement libidineuses dont les excès charnels semblent saluer les retrouvailles avec la sensualité du trait et la pulpe du papier.

Aujourd'hui, l’œuvre développe cette veine hyper-sensualiste, au seuil d'une pornographie de bon aloi. Sous des formes narratives variées, ces figures prennent place dans les espaces intimes du roman graphique, ou encore dans des installations gigantesques, permettant au dessin de se déployer sur de grandes échelles.


LOÏC BODIN




travaille à Cessons-Sévigné -  loic.bodin123@orange.fr

Les brebis clonées de Bodin très présentes, rappellent les silhouettes en plâtre du musée de l’Homme, période du Trocadéro. Des ectoplasmes éducatifs à grandeur réelle, du Cromagnon au Breton du Finistère… Des brebis fantomatiques et denses à la fois, avec ce qu’il faut d’humanité dans la moue, avec la tentation de l’humain.

Ce mélange réserve des surprises qui dépassent amplement ce qu’il convient d’appeler commodément le post-modernisme. Parce qu’il met sur un plan identique le contemporain, la science et la mécanique, et l’ancien (ou supposé tel), les mythes et les genres. Frayeur et fascination.

Il est inutile d’analyser la passion actuelle pour les mutations. A tel point qu’on ne conçoit plus ce qui est du domaine de l’acceptable, de l’habitude, du doute. Il y a bien longtemps qu’on a troqué la loterie génétique pour des modèles éprouvés, performants… Après les grylles du Speculus Mundi médiéval, les tribulations de Saint-Antoine, Goya… on est arrivé à la perfection, au paraître idéal. L’exemple le plus connu étant Orlan et ses nombreuses opérations de chirurgie esthétique, sans oublier Aziz et Cucher ou Inez van Lamsweerde et leurs curieux photogrammes.

C’était oublier le cou de Néfertiti, le dos de l’odalisque et, plus proche, la « planète des singes ». Ce qu’il y a d’épatant dans les brebis de Bodin, c’est leur propension à jouer des classiques comme d’autres des coudes. Ainsi le gisant, pâle enveloppe, convoque à la fois les christs
Benoît Decron

ANTOINE TAROT



vit et travaille à Paris et à Flers - 06 26 68 06 42 - http://www.antoinetarot.fr/ - tarotantoine@hotmail.com


La main d'Antoine (ou la pensée ondoyante)

La main est forte et souple ; battre la terre, accroupi, le corps penché, longuement et bien dans le rythme. Faire des boules, ou des cylindres comme on masse le pain, plaquer, rouler, enfoncer le pouce dans la paume ; Puis monter la forme d'un geste répétitif et bien réglé - par modules en alvéoles, par boudins arqués, presque tissés ; Attendre la prise, le temps juste... il note : origine d'une forme : archéologie, anthropologie, monde du travail.Il veut visiblement s'inscrire dans l'histoire mineure.

Limiter mes moyens, c'est m'obliger à approfondir la méthode (technique), c'est me confronter quotidiennement à un seul et même matériau pour mieux comprendre sa structure, anticiper ses réactions et mieux le détourner.

La sculpture d'Antoine Tarot se présente comme un ensemble d'objets en grès émaillé, aux teintes unies, noires ou terreuses qui renforcent les masses fortes, robustes, pleines, des sortes de protubérances, d'ombilics, parfois d'enchevêtrements. Bien qu'il ne les nomme pas, on peut y voir des habitacles, nid, ruche, carapace, structure-habitacle, ou des organismes qui évoquent le vivant. Ils parlent de la poussée d'une force, de gonflement, de génération, de prolifération. Ces formes sont peau, empreinte, mue, et gardent la trace de leurs façonnages. Comme dans tout acte de modeleur, le corps est là, présent en négatif. Empreintes, trace (du corps). Sculpter, laisser une trace... (...)

Puis il y a des rencontres déterminantes, et aujourd'hui des collaborations continues avec des sculpteurs de la terre, largement ses aînés qu'il écoute et épaule efficacement, sans afféterie. Avec les artistes de sa génération, ce sont des projets collectifs « en contexte » dans lesquels il s'investit avec énergie. Bref, sérieusement et très concentré, il s'amuse.

 Vincent Barré, sculpteur, Mars 2009

MARION CHARLET




"(...) Ses peintures, quel que soit leur registre, entre figure et forme spécifique, donnent l’image de ce malaise dans la représentation. Leur beauté est parfois captieuse, telle la nature autour de Tchernobyl, mais cette beauté est peut-être ce qui vaut d’être préservé quand tout est perdu, à la façon dont Bernard-Marie Koltès déclarait : « Sans la beauté, la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue. Alors, préservons cette beauté, gardons cette beauté, même s’il lui arrive parfois de n’être pas morale. Mais je crois justement qu’il n’y a pas d’autre morale que la beauté. »"

 05.2010, Marc Desgrandchamps, 

vit et travaille à Bruxelles -  0650672597 - http://www.marioncharlet.com/peinture.html - marioncharlet@yahoo.fr


 
"Ciel, escaliers, passerelles, piscines flottantes, jardins oubliés, arbres sans troncs, tours, plates-formes de chantier, cailloux volants... Ma banque d'image est celle que je construis au fil des années, au fil des voyages, entre réalité et imaginaire. Rien de glané sur le net, des photos d'endroits que je connais, de chemins balisés. Et j'en fais un pari : serai-je capable de faire d'un pré Vendéen une peinture intrigante, onirique? Ramener le souvenir, la sensation la plus personnelle au plus universel, au plus atemporel. 


Au fil du temps, ma mémoire s'est transformée en éponge et des référents culturels se sont ajoutés, enrichissant et complexifiant la tâche. Le paysage devient un terrain d'observation, un prétexte où artifice, nature et architecture viennent se confronter dans un univers globalisé. La composition est souvent penchée mettant le spectateur en situation de déséquilibre, glissant vers un possible ailleurs. (...)




A l'instar de P.Doig ou D.Schnell, le grand format s'est dans un premier temps, imposé comme le support le plus évident pour plonger dans un espace et une architecture où le spectateur peut attraper directement la corde ou venir marcher sur une planche branlante. Avec la série "The Gateways", le format du châssis s'est récemment inversé, passant plus grand au tout petit (19 x 27 cm), établissant ainsi un rapport plus intime : des portails, des passerelles, des passages, comme vus à travers un kaléidoscope."

"Rien ne distinguent les souvenirs des autres moments : ce n'est que plus tard qu'ils se font reconnaître, à leur cicatrice. (...) Il se demanda s'il l'avait vraiment vu ou s'il avait crée ce moment de douceur pour étayer le moment de folie qui allait venir." 
La Jetée - 1962 - Chris Marker

01.2012, Marion Charlet